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Un tatouage, de par son caractère permanent et indélébile, n'est généralement jamais réfléchit à la légère par celui qui le porte. Le contenu, ainsi que l'emplacement même du tatouage ont une valeur symbolique très forte, qu'elle soit d'ordre idéologique, affective ou autre. Certes, il existe toutes sortes de tatouages différents mais quelle que soit la catégorie à laquelle ils appartiennent ou la raison pour laquelle ils ont vu le jour, tous les tatouages parlent et disent des choses du tatoués, de l'ordre du conscient et de l'inconscient.
Tout d'abord, on distingue deux grandes catégories de tatouages. Premièrement, les tatouages codés, souvent incarnés par des formes géométriques énigmatiques. C'est principalement en milieu carcéral que se développent les codes plus ou moins secrets tels que les trois points à la base du pouce signifiant "mort aux vaches", ou encore les quatres points formant un carré au centre duquel le cinquième point témoigne de l'isolement du prisonnier, de petits traits peuvent également évoquer le nombre d'années d'incarcération, etc. Certains tatouages géométriques et codé (points, lignes, croix...) se retrouvent chez les populations du Maghreb et dans le monde arabe, mais leur signification semblent aujourd'hui avoir plus ou moins été perdue.
La seconde catégorie rassemble les tatouages figuratifs qui constituent la forme la plus répandue des oeuvres tégumentaires réalisées actuellement dans les sociétés contemporaines : "lignes et couleurs ne sont pas utilisées en tant que telles mais pour une représentation plus ou moins lisible, plus ou moins visible" (France Borel, "Le vêtement incarné", 1992, p. 167). De plus, on assiste aujourd'hui à la création de véritables oeuvres d'art vivantes. Les tatouages révèlent la beauté intérieure et joue un rôle de parure séduisante au même titre que les vêtements et les bijoux. Le tatoueur contemporain peut donc se considérer comme un artiste peintre sur le corps. Le tatouage tend à être apprécié comme un réel art graphique. Certains tatoués possèdent des dizaines de tatouages et d'autres en sont entièrement recouverts. On peut notamment trouver des portraits (Mona Lisa, Kennedy...), des textes de loi, des aigles, des motos, des paysages et des couchers de soleil, des scènes épiques, des temples et des estampes japonnaises, on observe même parfois des reproductions incroyables de tableaux, telle qu'un détail de la liberté guidant le peuple de Delacroix ou encore de la création du monde de Michel-Ange, imprimé sur le dos.
Mais si les tatouages se présentent en apparence comme des oeuvres artistiques, ils n'en cachent pas moins d'autres réalités, et les raisons conscientes et inconscientes qui conduisent les individus à arborer tel ou tel tatouage sont des plus diverses (mais je laisserais ici de côté l'étude des raisons inconscientes qui appartient plutôt au registre de la psychologie clinique).
Tout d'abord, il peut être question des superstitions ou des croyances du tatoué. Tout tatouage peut être investi d'un pouvoir magique ou religieux et jouer un rôle prophylactique ou lithurgique, et constituer un appel de protection (croix, sainte-vierges, trèfles à quatre feuilles, fer à cheval, etc.), de plus, les multiples interprétations d'icônes favorisent également l'identification (Christ crucifié sur une ancre de bâteau...).
La séduction apparaît aussi de façon récurrente mais la proportion de tatouages érotiques est relativement peu élevée. On peut néanmoins observer de nombreux dessins à connotation érotique dont les significations sont plus ou moins déchiffrables. Il existe évidemment une foule abondante de représentations de femmes aux jambes et aux seins dénudés, de sirènes indiquant peut-être la rencontre d'une femme trompeuse... Certaines allusions apparaissent, généralement tentées de fantaisie, dans la région fessière, souvent plus intense dans les milieux homosexuels. On peut ici citer l'exemple amusant d'une chasse à courre où le renard traqué se précipite pour se réfugier dans le terrier : ... l'anus! Certaines inscriptions telles que "love me", "make love", "aime-moi", "jouet des dames" ou "robinet d'amour", notés au dessus du pubis, sont également particulièrement élocantes.
Cependant, la violence, la haine, la révolte, les armes et l'armée sont aussi, des thèmes récursifs dans le tatouage. Il continue à se répandre surtout dans les milieux marginaux où il fonctionne comme un moyen d'expression antisocial. De nombreux gangs ont leur emblème tatoué dans la peau, il sert aussi de rite initiatique dans certaines sectes ; dans les bandes il officialise l'agressivité contre le pouvoir et éveil l'admiration, pour les motards Hell's Angels, le tatouage est un uniforme et leur signe de ralliement, etc. Les têtes de mort, les poignards, les svastikas, les révolvers, fusils, etc, sont autant de signes d'agressivité, de morbidité, de désir de vengeance que des emblèmes de puissance et de provocation. Certains animaux comme les dragons, les panthères noires ou les bêtes fantastiques peuvent exprimer la force du refoulement. Le dragon est probablement l'image de pouvoir la plus repandue dans l'univers du tatouage. Cette créature, d'après les mythologies, est liée à des forces supérieures, elle est, pour beaucoup, la personnification des puissances de l'inconscient, celles que combat Saint Georges. Bien souvent, les tatouages sont couverts par les vêtements, ils ne sont visibles que du tatoué ou de ses connaissances intimes montrant bien que le tatouage n'a pas systématiquement un caractère exhibitionniste et concerne la sphère personnelle du tatoué.
Mais les marques tégumentaires officialisent la tendance grégaire, elles soulignent et rendent publics les fanatiques (croix gammées, crucifix, étoile rouge,etc.). Le tatouage soude aussi les relations à l'intérieur d'un groupe, il est un signe de reconnaissance et par là même il instaure une relative solidarité entre les différents membres. Les tatouages nous indiquent les groupes dont ils sont la marque d'appartenance, il sont les empreintes indélébiles d'une identité et d'une affiliation rassurante à un clan. Parce qu'il est souvent présent dans des groupes marginaux, le tatouage serait dès lors le propre d'une personnalité troublée qui s'exprime peu ou mal verbalement et invente un autre mode de communication avec le corps. La psychologie lui reconnaît un double emploi : le premier, interne, assurant la pérennité du moi idéalisé, et le second, externe, captant le regard de l'autre pour tenter de le subjuguer. "L'acte de se tatouer, ou de se faire tatouer, apparaît comme un système de défense contre une situation anxiogène. Le tatouage fixe pour toujours une décision, une partie de l'Idéal du moi et permet d'entrer en relation avec soi, avec un groupe par une identification simple et avec le monde en montrant ce qui ne peut s'exprimer autrement" (M.-A. Descamps).
Le tatouage vise à combattre l'anonymat, il offre une marque de distinction. Certains voient dans le tatouage les manifestations investies des tendances sadomasochistes ou homosexuelles (pénétration de la peau par une aiguille...). Mais le tatouage fixe aussi un affect et agit comme une mémoire cutanée. Il raconte l'histoire d'une vie : une image, un prénom, une date, etc, et permet de garder avec soi une tranche de vie parfois difficilement sauvegardable autrement. Le tatouage a donc aussi un fort aspect sentimental et affectif. L'emplacement spatial de ces dessins spécifiques ont une grande importance et varie selon l'âge du tatoué.
Un tatoueur français constate que : "de 18 à 22 ans, le tatouage sentimental se porte sur l'avant-bras ; de 23 à 27, on le trouve plus fréquemment sur le biceps, tandis qu'à 30 ans, on arrive au rond de l'épaule pour aboutir ensuite sur le sein gauche".
Le tatouage contemporain se réfère à une histoire individuelle ou à celle d'un groupe restreint, il est un désir de communication et une recherche identitaire au travers de soi-même ou d'un groupe. Mais dans nos sociétés occidentales, le tatouage est un pratique individuelle, une complainte narcissique sur son propre chemin de vie et en cela il peut être marginalisant. Au contraire, les inscriptions des civilisations dites "primitives" rendent possible l'équilibre entre identité et appartenance à une collectivité.