Prenez l'habitude de poser votre poignet sur son pubis, afin de stabiliser votre bras et de ne pas vous fatiguer trop vite.
Ainsi, vous répéterez longtemps ces petits mouvements circulaires et/ou d'avant en arrière que les femmes adorent.
Allez et venez avec votre index et votre majeur, en maintenant, sans le serrer, le clitoris entre ces deux doigts.
Les femmes utilisent parfois cette technique pour se masturber. Vous pouvez aussi effectuer ce geste avec la paume de votre main.
Tendre et attentive avec la main, admirative avec les yeux, pieuse et chaleureuse avec la bouche, la caresse du sexe féminin valorise une zone qui est paradoxalement objet de convoitise et objet de dédain.
Si l'on en croit les arts, les diverses civilisations anciennes ont toujours inégalement représenté le sexe de la femme et celui de l'homme. Dans la statuaire égyptienne, Crêtoise et gréco-latine, le sexe masculin figure naturellement et sans voile. Bien plus, dans ces civilisations comme chez beaucoup de peuples primitifs, le phallus faisant l'objet d'un véritable culte, le membre viril prend, sur les statues, des dimensions considérables (dieux ithyphalliques) ; parfois la statue entière n'est plus qu'un phallus érigé. Dans ces cas, bien entendu, la figure ne représente plus le pénis, organe du plaisir mais le phallus, symbole du pouvoir et de la fertilité.
Inversement, la statuaire méditerranéenne antique ne représente même pas ce qui est visible du sexe de la femme : le joli bombement du mont de Vénus, son émouvante toison et la perspective de la vulve. A fortiori, on n'a jamais sculpté, la vulve et ses raffinements intimes, comme on l'a fait pour le phallus.
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