Enduisez généreusement vos mains et celles de votre partenaire de lubrifiant. Placez vos mains de chaque côté de son phallus. Vos auriculaires frôlent son bas-ventre, et vos paumes sont réunies en un geste de prière, sur son pénis. Que vous mettrez en position debout, qu'il soit en érection ou non.
Demandez-lui de poser ses mains sur les vôtres et de guider leur mouvement. De haut en bas ? En tournant ? Avec une main, ou les deux ? Observez la façon dont il se sert de vos mains. Essayez plusieurs mouvements et demandez-lui celui qu'il préfère. Cela vous permettra de découvrir ensemble quelles techniques lui procurent le plus de plaisir.
Placez-vous de façon à ce que vos seins servent de support à ses testicules. Placez une main sous chacun de vos seins, comme pour une offrande. Installez-vous sous ses testicules. La meilleure position ? L'homme est assis sur une chaise, au bord d'un lit ou d'un canapé. Vous êtes assise sur le sol, en dessous de lui. Ainsi vous êtes confortablement installés l'un et l'autre et vous avez une grande marge d'action.
Enduisez abondamment vos seins de lubrifiant, et appliquez celui-ci. Bombez le torse et remontez ses testicules, comme si vous preniez des fruits dans un panier. Laissez-les glisser entre vos seins, puis resserrez ceux-ci autour du pénis, et remontez jusqu'au gland. En revenant à la position de départ, effleurez son pénis, puis ses testicules du bout des lèvres, tout en l'inondant de votre souffle chaud.
Dans le domaine de la caresse, la sollicitude qu'on lui témoigne n'a qu'une limite : savoir jusqu'où ne pas aller trop loin ; ne pas l'amener à un niveau d'excitation trop haut, proche de la tension d'éjaculation.
Si l'on atteint le "point de difficile-retour" et que l'on revient en arrière, l'homme ressent un pénible désagrément.
Dans ce cas, mieux vaut poursuivre la stimulation, par caresse ou coït, jusqu'à l'éjaculation.
Si l'on atteint «le point de non retour", l'irrésistible orgasme éclate.
Dans l'un et l'autre cas, c'est la fin de la caresse et, à cause de ce que l'on sait de la phase post-orgasmique de l'homme, la fin de la fête. Il faut doser la caresse, en étant attentive aux manifestations et aux déclarations de l'amant ; si le désir semble trop monter, il faut diminuer ou cesser la stimulation ou en changer. Savoir s'arrêter à temps, c'est faire durer le plaisir.
Caresser un pénis, c'est manipuler de la dynamite.
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