Approchez-vous de son entrejambe. Baissez doucement les mains sur son pénis, insérez son gland entre vos mains ainsi placées. Ne baissez pas les mains, n'écartez pas les doigts : vous desserreriez votre étreinte. Enchaînez sur une caresse douce, mais ferme, en conservant le gland au creux de vos paumes.
Pour donner une plus grande amplitude à la caresse, laissez le haut du pénis passer entre vos pouces et vos index, ne baissez pas les mains : vous relâcheriez la pression, privant votre amant d'une sensation très agréable.
Lorsque vous arrivez à la base de son pénis, pointez les doigts vers son visage et entamez votre ascension, les mains jointes. Vous voilà revenue à votre point de départ. Poursuivez à votre gré. Vous pouvez enchaîner sur la caresse, main dans la main.
C'est la transition rêvée entre deux épisodes plus prenants, ou une façon de garder le contact quand vous changez de position. Vos doigts pianotent sur la zone comprise entre ses cuisses et son pubis, sur un rythme rapide et léger.
Enfin en saisissant cette partie de l'homme, la femme satisfait son "envie de pénis" ; non pas seulement son envie de l'organe mâle qui fait jouir, mais l'envie du phallus, si l'on en croit la conception des psychanalystes.
La petite fille découvre que le pubis des garçons est orné d'un appendice là où elle est lisse ; elle se croit lésée, châtrée par la mère ; c'est le complexe de castration basé sur le fantasme que son absence de pénis est due à un retranchement.
Ce préjudice, qu'elle cherche à compenser, c'est "l'envie de pénis".
A noter que le pénis est vécu, alors et ensuite, comme un objet détachable qu'on peut se procurer et s'administrer à la place du clitoris.
La différence entre les sexes n'est pas d'avoir qui un pénis, qui un vagin, mais d'avoir ou de ne pas avoir un pénis : le primat du phallus détermine l'organisation génitale et plus généralement psychique.
|