Certaines femmes émettent un jet de liquide lorsqu'elles jouissent.
Ce n'est pas de l'urine, mais un fluide provenant des glandes paraurétrales.
Ces glandes, au nombre de 150, situées sur les côtés de l'urètre, sont toutes connectées à ce conduit.
Le professeur Paco Cabello, un chercheur espagnol, a effectué une étude sur des échantillons d'urine de femmes avant et après un rapport sexuel.
Dans l'urine émise après un rapport sexuel, il a identifié des antigènes spécifiques de la prostate.
Une raison de plus pour considérer le point G comme la prostate féminine.
Il y a des femmes qui éjaculent régulièrement, d'autres rarement, voire jamais, qu'il s'agisse d'un orgasme vaginal, d'une masturbation ou d'un cunnilingus, certaines femmes éjaculeraient au moment de l'orgasme sous l'effet de la stimulation du point G.
L'éjaculation féminine serait produite par les glandes de Bartholin, situées de chaque côté de l'urètre, qui ont le même réflexe sécréteur que les glandes salivaires. Les hommes qui ont goûté à ce fluide affirment qu'il a une saveur, et une odeur sucrée. D'autres trouvent qu'il n'est pas très différent des sécrétions vaginales.
L'éjaculation féminine demeure néanmoins controversée.
Il convient notamment de ne pas prendre pour un éjaculat l'urine susceptible de s'échapper lors de la contraction de la vessie et de l'urètre pendant l'orgasme, ni la lubrification vaginale.