Si certaines parties du corps sont entièrement vouées à la sexualité et à la reproduction, d'autres, moins spécialisées, apportent néanmoins une précieuse contribution à une vie sexuelle harmonieuse. Ainsi, sans l'intervention des hormones commandées par le cerveau, la maturation sexuelle elle-même ne pourrait avoir lieu.
Les organes génitaux sont bien entendu au cur du plaisir sexuel. Stimulés de façon appropriée pendant la masturbation ou le coït, les muscles de ces régions se contractent en rythme, produisant les sensations de plaisir associées à l'orgasme. Toutefois, bien que l'on considère généralement les appareils génitaux de l'homme et de la femme comme les zones les plus sensibles, l'ensemble du corps humain s'avère plus ou moins érogène.
Les parties qui, comme les lèvres, sont éloignées des organes génitaux, réagissent de manière spécifique à l'excitation sexuelle.
Du fait des millions de terminaisons nerveuses qu'il renferme, le tégument qui nous recouvre est hyper-réactif au toucher, de sorte qu'un contact peau contre peau entraîne souvent une excitation d'ordre sexuel.
Si c'est dans les organes génitaux que l'orgasme est ressenti avec le plus d'intensité, la sensation de plaisir se diffuse cependant dans l'ensemble du corps.
Lorsqu'une femme atteint l'orgasme, il arrive qu'elle se cambre et recroqueville ses orteils. On enregistre parfois des contractions involontaires, tandis que sa poitrine et sa nuque présentent à l'occasion de légères rougeurs.
D'autres régions du corps font office d'excitants sexuels. Les poils pubiens sont un signe de maturité sexuelle, tandis que les lèvres, les fesses et le ventre exercent une grande attraction erotique. Selon certains anthropologues, il s'agit d'exemples de mimétisme sexuel de diverses parties du corps, les lèvres buccales mimant les lèvres vulvaires, les seins imitant les fesses et le nombril reproduisant le vagin.
Ce mimétisme corporel est d'autant plus significatif que les ancêtres de l'homme s'accouplaient par derrière.