Les facteurs culturels peuvent exercer un impact direct sur la sexualité féminine, mais les différences physiologiques entre les sexes n'en sont pas moins réelles.
L'homme, par exemple, connaît après l'orgasme, un laps de temps pendant lequel il ne peut ni être en érection, ni éjaculer.
Pour la plupart des femmes, ce moment est très court, voire totalement inexistant, ce qui leur donne la possibilité de connaître plusieurs orgasmes très rapprochés (on parle alors d'orgasmes multiples ou successifs).
Si la femme semble en général capable d'éprouver davantage d'orgasmes que l'homme, elle paraît céder plus facilement à l'émotion, à la distraction ou à l'angoisse pendant un rapport sexuel.
La femme comme l'homme peuvent ressentir une forte excitation en présence d'une personne considérée comme séduisante. Toutefois, l'homme a tendance à être plus volontiers stimulé par un objet ou une situation qu'il associe au sexe (dans certains cas, on parle de fétichisme).
L'homme et la femme atteignent leur pleine maturité sexuelle à différentes époques de leur vie.
Nombre d'adolescents déclarent éprouver cinq orgasmes par semaine, chiffre qui tombe à deux ou trois lorsqu'ils atteignent la quarantaine.
Les femmes, en revanche, connaissent un parcours plus stable. Une étude menée sur une population féminine âgée de 20 à 60 ans et pratiquant la masturbation, révèle qu'elles connaissent en moyenne un ou deux orgasmes par semaine.
Dans le domaine de l'activité et des réactions sexuelles, les deux sexes présentent autant de variations que d'extrêmes. En d'autres termes, une personne, femme ou homme, peut atteindre un état d'excitation et jouir plusieurs fois par jour, que ce soit au cours d'un rapport sexuel ou grâce à la masturbation, tandis qu'une autre peut n'éprouver aucune excitation et demeurer sexuellement inactive pendant de longues périodes.